Bonsoir,
Je suis passionné de motocyclette depuis mes 13 ans après un tour comme passager sur une 650 BSA le long de la corniche à Saint Jean de Luz, un bruit d'enfer...
Une Malaguti quatre vitesse d'occase à seize ans, on est le roi du monde... puis ma première Jawa :
Une 350 California d'occasion, carénage course, bracelets, jantes alu, un peu préparée, achetée sans permis. J'ai roulé trois mois avec discrètement, c'est tellement bon quand c'est interdit !
Le jour de mon permis moto en 1975, je pars pour une grande virée et top, un radar à Vatan... premier contact avec le racket automobile... le gendarme n'en croyait pas ses yeux, mon permis avait quelques heures ! Je suis passé au tribunal de Tours pour un retrait de permis...
J'ai fait la connaissance à Paris du maestro Jawa CZ : Michel Hervé, un ancien de la 2ème DB de Leclerc, il a piloté son Sherman jusqu'au nid d'Aigle, il l'appelait la renifleuse, tellement il fumait...
C'était un coureur moto qui a gagné plusieurs le Bol d'Or en Jawa, il a couru cette épreuve aussi quand elle se déroulait avec un seul pilote pendant 24 heures et il n'avait qu'un oeil !
Une longue amitié nous a réunis jusqu'à sa mort l'année dernière. C'était un grand monsieur.
Il me prépare avec Jean son mécano ma 350 Jawa California carénée !, agrandit les lumières, les transfert, allège, polit.. elle tape le 160 dans une musique d'enfer. C'est l'époque de Rungis où je tourne avec ma Calif racer les vendredi soir...
Pendant plusieurs mois étalés sur trois ans, je travaille gracieusement trois ou quatre jours par semaine au garage rue Saint-Sabin à Paris et il met son mécano une journée sur la mienne en échange.
Belle époque pour moi d'être formé par un tel Maître.
Puis une 750 MV apparaît, puis la 900 MV Immola, préparée toujours par Hervé, 100 chevaux à la roue arrière sur banc, 256 chrono, mégaphones de course, pas de démarreur, toujours à la poussette, on est en 1978.
Le vendredi soir, à la Bastille, je suis dans le coin des italiennes côté canal et suis chargé de faire rendre gorge au "Japs". Les 1000 six cylindres et autres japonaises ne voient que mon feu arrière, le tout dans une odeur de ricin. Oui, Hervé me mettait de la R50 Castrol au ricin, quelle parfum et quelle lubrification...
Une troisième maîtresse apparaît, une 900 SS Ducati grise argent, selle monoplace.
Époque bénie, où se faisant choper avec un copain à qui j'avais confié le rodage de la Ducati, moi en 900 MV, par des gendarmes sur une nationale à 7 heures du matin à 180 au lieu des 90, ceux-ci nous laissent repartir car mon pote courait en national pour la police pendant son service militaire, il avait encore sa carte...
Le service arrive en 1980, adieu motos, je ne garde que la 900 MV que je gare dans le hangar de mon peloton d'automitrailleuse AML à Périgueux. Quels beaux week-end sur les petites routes sinueuses du Périgord.
Puis en 1981 une 634 Jawa noire neuve et un sidecar Vélorex. Direction la Tchécoslovaquie, deux fois quinze jours en dormant à la dure au hasard de la route. Souvenirs exceptionnels.
A l'époque du mur, l'ambiance était extraordinaire pour un amateur de film d'espionnage... J'ai fait exprès de passer la frontière à trois heures du matin dans le brouillard, les projecteurs, les chiens policiers, les "Vopos en armes" rien ne manquait au décor pour un amateur qui ne parlait que le français.
Avec l'aide des bonnes recommandations de Michel Hervé, très bon accueil chez Jawa et CZ. et que la Pilsen est bonne.
Puis, en 1990 un Dnierp MT16 neuf, deux roues motrices, jamais de problèmes, très souvent à quatre garçons dessus dans les petits chemins de Creuse, il est en cours de réhabilitation.
Puis récemment une Jawa 638 et ma 634-rétro (en fin de compte, une 640 habillée comme les 634), une 360 attelée avec le panier ancien, quelle classe !, une Sanglas 500 .
Je pense qu'il y a parfois un atavisme de motocycliste, mon père roulait en sidecar à 14 ans en 1924 aussi sans permis, il fallait attendre 16 ans à l'époque. Deux de mes garçons roulent en moto, le plus jeune dès 14 ans avec une Masch 50, l'autre à 23 ans avec une Jawa 634 noire de 1981. Mon épouse aussi depuis ses 30 ans.
Bien sûr membre de l'Amicale des Motos de l'Est.
Voilà, je suis absolument amateur de motos, tombé dedans petit... et je pense que je finirai avec mes Jawa deux temps au bruit si particulier et avec mon Dnierp pour les virées dans des chemins impossibles.
Jean Larrieu
Je suis passionné de motocyclette depuis mes 13 ans après un tour comme passager sur une 650 BSA le long de la corniche à Saint Jean de Luz, un bruit d'enfer...
Une Malaguti quatre vitesse d'occase à seize ans, on est le roi du monde... puis ma première Jawa :
Une 350 California d'occasion, carénage course, bracelets, jantes alu, un peu préparée, achetée sans permis. J'ai roulé trois mois avec discrètement, c'est tellement bon quand c'est interdit !
Le jour de mon permis moto en 1975, je pars pour une grande virée et top, un radar à Vatan... premier contact avec le racket automobile... le gendarme n'en croyait pas ses yeux, mon permis avait quelques heures ! Je suis passé au tribunal de Tours pour un retrait de permis...
J'ai fait la connaissance à Paris du maestro Jawa CZ : Michel Hervé, un ancien de la 2ème DB de Leclerc, il a piloté son Sherman jusqu'au nid d'Aigle, il l'appelait la renifleuse, tellement il fumait...
C'était un coureur moto qui a gagné plusieurs le Bol d'Or en Jawa, il a couru cette épreuve aussi quand elle se déroulait avec un seul pilote pendant 24 heures et il n'avait qu'un oeil !
Une longue amitié nous a réunis jusqu'à sa mort l'année dernière. C'était un grand monsieur.
Il me prépare avec Jean son mécano ma 350 Jawa California carénée !, agrandit les lumières, les transfert, allège, polit.. elle tape le 160 dans une musique d'enfer. C'est l'époque de Rungis où je tourne avec ma Calif racer les vendredi soir...
Pendant plusieurs mois étalés sur trois ans, je travaille gracieusement trois ou quatre jours par semaine au garage rue Saint-Sabin à Paris et il met son mécano une journée sur la mienne en échange.
Belle époque pour moi d'être formé par un tel Maître.
Puis une 750 MV apparaît, puis la 900 MV Immola, préparée toujours par Hervé, 100 chevaux à la roue arrière sur banc, 256 chrono, mégaphones de course, pas de démarreur, toujours à la poussette, on est en 1978.
Le vendredi soir, à la Bastille, je suis dans le coin des italiennes côté canal et suis chargé de faire rendre gorge au "Japs". Les 1000 six cylindres et autres japonaises ne voient que mon feu arrière, le tout dans une odeur de ricin. Oui, Hervé me mettait de la R50 Castrol au ricin, quelle parfum et quelle lubrification...
Une troisième maîtresse apparaît, une 900 SS Ducati grise argent, selle monoplace.
Époque bénie, où se faisant choper avec un copain à qui j'avais confié le rodage de la Ducati, moi en 900 MV, par des gendarmes sur une nationale à 7 heures du matin à 180 au lieu des 90, ceux-ci nous laissent repartir car mon pote courait en national pour la police pendant son service militaire, il avait encore sa carte...
Le service arrive en 1980, adieu motos, je ne garde que la 900 MV que je gare dans le hangar de mon peloton d'automitrailleuse AML à Périgueux. Quels beaux week-end sur les petites routes sinueuses du Périgord.
Puis en 1981 une 634 Jawa noire neuve et un sidecar Vélorex. Direction la Tchécoslovaquie, deux fois quinze jours en dormant à la dure au hasard de la route. Souvenirs exceptionnels.
A l'époque du mur, l'ambiance était extraordinaire pour un amateur de film d'espionnage... J'ai fait exprès de passer la frontière à trois heures du matin dans le brouillard, les projecteurs, les chiens policiers, les "Vopos en armes" rien ne manquait au décor pour un amateur qui ne parlait que le français.
Avec l'aide des bonnes recommandations de Michel Hervé, très bon accueil chez Jawa et CZ. et que la Pilsen est bonne.
Puis, en 1990 un Dnierp MT16 neuf, deux roues motrices, jamais de problèmes, très souvent à quatre garçons dessus dans les petits chemins de Creuse, il est en cours de réhabilitation.
Puis récemment une Jawa 638 et ma 634-rétro (en fin de compte, une 640 habillée comme les 634), une 360 attelée avec le panier ancien, quelle classe !, une Sanglas 500 .
Je pense qu'il y a parfois un atavisme de motocycliste, mon père roulait en sidecar à 14 ans en 1924 aussi sans permis, il fallait attendre 16 ans à l'époque. Deux de mes garçons roulent en moto, le plus jeune dès 14 ans avec une Masch 50, l'autre à 23 ans avec une Jawa 634 noire de 1981. Mon épouse aussi depuis ses 30 ans.
Bien sûr membre de l'Amicale des Motos de l'Est.
Voilà, je suis absolument amateur de motos, tombé dedans petit... et je pense que je finirai avec mes Jawa deux temps au bruit si particulier et avec mon Dnierp pour les virées dans des chemins impossibles.
Jean Larrieu
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